jeudi 6 décembre 2012

Envie de listes


De quoi illustrer mon propos sur les films incontournables...

" La liste de mes envies " (Grégoire Delacourt).... Ce fut finalement une lecture décevante, si ce n'est de constater ce plaisir que l'on peut avoir à faire des listes, des "to do", des "ne pas oublier", des "penser à...". Les miennes ressemblent plutôt à celle de Rose (ici), du vrac, du grand n'importe quoi, sans ordre, jetées là comme ça, car j'ai un peu  de mal avec les priorités...
 
Alors certes, je pourrais faire un billet psy sur le décryptage du besoin d'établir des listes, comment vivre sans... mais non. Là, tout de suite, dans ce blizzard périgourdin (non non je n'abuse pas), c'est plutôt Epicure qui m'inspire... Et ma liste d'aujourd'hui, elle ressemble à ça :
 
- me préparer un thé Tea Tonic de Néo T (maté, thé vert, gingembre, cannelle, cardamone, huile essentielle d'agrumes), juste une méga tuerie, ou éventuellement un Pleine Lune de chez Mariage Frères ;
 
- en me forçant un peu, préparer des muffins à la framboise, à manger juste tièdes...
 
- ou alors me préparer une assiette de fromage accompagnée d'un très bon vin, un Gevrey-Chambertin tiens par exemple ;
 
- prendre un bain (oui je sais, c'est pas très écolo) avec plein de mousse et souffler dessus bien sûr, ou alors se faire une barbe avec... ;
 
- envisager de manger l'assiette de fromage et les muffins, en buvant un thé ou un verre de vin dans le bain : risqué mais possible... ;
 
- revoir Love Actually, échouée sur le canap', enroulée dans un plaid bien moelleux, rien que pour le déhanché de Hugh Grant sur les Pointer Sisters... (bon ça marche aussi avec un autre film hein ! genre Magic Mike et le très pénible Channing Tatum... oucchhh) ;
 
- manger des Mon Chéri jusqu'à en être saoûle (c'est possible ??? indigestion probable avant...) ;
 
- me réveiller avec le corps de Laetitia Casta dans cette p***** de pub H&M... (oui bon ok, ça c'est la liste " fantasmes ") ;
 
- écouter Sinatra, Bruno Mars, Madeleine Peyroux, AC/DC, Cat Power et Chaka Khan... L'ordre m'importe peu....
 
- me faire une virée Paris by night juste pour les décos de Noël et faire des grands " oh c'est beau " comme à 6 ans ;
 
- aller boire un mojito entre frangines, aller manger un burger de la mort au Comptoir de Brice avec un fougueux pilote ;
 
- aller à un concert, repeindre ma chambre en vert, boire de la vodka, aller chez Ikéa... Oui bon c'est pas de moi mais c'est juste tout à fait vrai, sauf la chambre en vert peut-être...
 
- Ah oui j'oubliais, pour le Père Noël : un sac Billy de Jérôme Dreyfuss (un M serait parfait), noir bien évidemment, une montre (vintage genre Casio 80's !!), une bouteille de Romanée-Conti (peu importe l'année bien évidemment, vu le prix), les boucles d'oreilles qui vont avec mon magnifique collier Izzy Go, les fesses de Shakira transposées sur les miennes. Pour le reste, je peux envisager d'attendre l'année prochaine.
 
Et vous, vous avez envie de quoi en ce moment ???

mercredi 1 août 2012

Combi forever


N’en déplaise à certains, ma passion pour les Combis ne date pas d'hier. Conçue sur les barricades, je dois avoir le gêne '' wild life '' en moi (certes, bien enfoui parfois…)

Comme la plupart des gosses, la simple vue d’un camping-car m’a toujours mise en transe. Je me souviens qu’à l’époque, lors de nos virées mensuelles au Carrouf de Gennevilliers, il y avait sur le parvis une expo permanente de ces camping-cars tous plus beaux les uns que les autres. Mon grand bonheur était de pouvoir monter dedans. Et là, c’était le paradis…

Et puis mon père a possédé un van Toyota dans les années 80, que je me plaisais déjà à imaginer aménagé pour les vacances… même si, à l’arrière, mon estomac y était fort malmené…
 
Puis en grandissant, vers 20 ans, envisager de partir en vacances là-dedans, c’était juste plus possible…trop papy-mamy.

La trentaine approchant, j’ai découvert les Combis. De toutes les couleurs, dodus, vintages à souhait, ils correspondent bien mieux que leurs grands-frères à l’idée que je me fais des escapades, à savoir pouvoir me barrer n’importe où et n’importe quand, sans rien avoir à demander à personne ; un chez-moi concentré dans un minimum de place, et avec ce petit esprit babou qui me plait bien.
En fait, je crois que je suis à l’inverse des autres, plus je vieillis plus j’aime la promiscuité, le camping (oui oui, bien équipé j’adore ça !!) et la sensation de liberté. Mais cette dernière n’a rien à voir avec l’âge, je vous l’accorde…

Mais c’est que maintenant, la passion devient dévorante…Je suis devenue quasi incollable sur les T2, les Split, les Bay Window, les Transporter. Dès que je croise le Saint-Graal, je salive, je suis haletante, fébrile, tremblante, comme en manque… IL M’EN FAUT UN !!! A nous les meetings, les échanges entre '' combistes '', les repérages et surtout les économies… car posséder un Combi, ça se mérite !! Alors je vais être très sage et continuer de mettre des sous de côté dans mes bas (de laine).

Les photos qui suivent ont été faites le week-end dernier en Bourgogne, à Fley, lors du French VW Bus Meeting, gros rassemblement de Combis de 1950 à 2005, où nous devions en profiter pour faire la connaissance de Fred et Marlène Sellier qui sont partis un an faire le tour d’Europe en combi (puis une partie de l’Asie mais sans Combi) avec leurs trois enfants. Pas de bol, ils ont eu un coup dur de dernière minute et n‘ont pas pu venir… Mais ce n’est que partie remise, c’est sûr !!

Là-bas, nous avons eu chance d’échanger avec des gens adorables, passionnés, d’une simplicité qui fait vraiment chaud au cœur. Et surtout qui ne se prennent pas (ou plus) la tête. Vraiment un chouette week-end (à part la pluie…. cette chienne).

Mon Combi, je l’aurai un jour, je l’aurai….







P.S. : vous pouvez découvrir le périple de la famille Sellier sur leur blog : http://lacombimaison.over-blog.com/

Et pour rester dans l'ambiance, on écoute ça.

A très vite.






dimanche 22 juillet 2012

Quatre mois...

Quatre mois sans écrire une ligne... et moi qui avait juré d'abreuver ce blog régulièrement !

Quatre mois avec des hauts (beaucoup), avec des bas (quelques-uns), un minuscule tronçon de vie en somme.

Alors synthétisons les aminches et vous verrez à quel point c'est dingue tout ce qu'il peut arriver et tout ce que l'on peut faire durant ce laps de temps.

En quatre mois, on peut :

- se faire tatouer un joli papillon sur la cheville ;


- retrouver une amie d'école et se rendre compte qu'on a toujours le même âge dans la tête...



- se prendre pour Amélie Poulain...



- rêver d'une révolution et changer de président (:-)



- fabriquer un poulailler



- faire un come-back dans les années 50...



 - élire le combi de ses rêves, en tous cas du mien...



- déguster trop de du vin sur les quais à Bordeaux...


- retrouver l'océan, enfin...


- et en profiter pour aller voir si Patrick a encore du Benco...



- voir le feu d'artifice sur le toit d'un immeuble face à la tour Eiffel



- et surtout ressusciter les Danino, les Danessa (seuls les initiés connaissent...) et chanter les pubs écrites par Gotainer.

" Buvons la vie jusqu'à la lie " sera mon mantra du jour.

A très vite.




jeudi 29 mars 2012

Up and down ensoleillé


Expo Doisneau - Les Halles - Hôtel de ville de Paris

Oui je sais, je ne suis pas très assidue en ce moment, mais définir l'orientation d'un blog n'est pas chose aisée. Parler de tout c'est bien, mais il faut savoir bien le faire et surtout avoir des choses à dire et qu'elles soient sympathiques à lire de surcroît. Et parfois, ben l'inspiration n'est pas là ou alors j'ai l'intime conviction que mes palabres n'intéressent que moi. Alors je préfère rester discrète.
Mais bon là forcément, retour de week-end parisien oblige, soleil oblige, café en terrasse oblige, jouez hautbois, résonnez musette, mes doigts s'agitent en tout sens, me revoilà pour un up and down ensoleillé.

Down : pour tous ceux qui ont lu et adoré " la vie d'une autre " de Frédérique Deghelt, je ne vous conseille pas d'aller voir le film. Pas que ce dernier soit inintéressant, bien au contraire. J'ai trouvé Binoche et Kassovitz hyper justes. C'est juste que c'est vraiment très très librement inspiré du livre et que vous resterez, comme ma copine et moi, bien sur votre faim. Par contre, Cro-Mignon, qui n'avait pas lu le roman, a bien aimé mais sans plus.

Down : je ne m'étendrais pas sur l'actu de ce dernier mois et notamment sur l'affaire Merah, si ce n'est que j'ai quand même la vague impression que le gouvernement nous prend pour des cons, non ??? De toutes façon, m'en fous, c'est décidé, je vote Mélenchon...

Up : Le Périgord reprend vie avec sa longue hibernation. On astique, on récure, on prépare les terrasses. Attention Mesdames et Messieurs, dans pas longtemps, la saison va commencer...

Up (et petit down quand même...) : l'expo Doisneau  sur les Halles à l'Hôtel de ville de Paris (en compagnie d'une copine de lycée perdue de vue depuis... pfff, une petite trentaine d'années). Magnifique, vraiment. Je ne connais pas grand chose à la photo, mais j'aime chez lui la façon dont il capte les regards. Par contre, j'aurais vraiment aimé avoir 20 ans à cette époque et pouvoir m'insurger contre la démolition de ces superbes pavillons. Quelle ambiance et quelle atmosphère à travers ces photos !! C'était quand même autre chose que Rungis, architecturalement parlant bien sûr. Quant à ce qui s'est fait à la place, ça me laisse, comment dirais-je, pantoise... Par contre, beau projet de réhabilitation en cours.


Les pavillons Baltard... Par respect pour vos yeux, je n'ai pas mis de photo du forum....


Up : une virée à Montmartre entre frangines avec combat de tatouages, abus de mojitos et métro qui tangue...

Big Big Up : par un après-midi ensoleillé, entre parties de ping-pong, parties de fous-rires, mal de tête et spectacle de danse, mes retrouvailles avec mon ami Renaud.
Pour l'anecdote, je suis venu chez lui avec un autre copain d'enfance, et ce dernier m'a dit en arrivant là-bas (parce que je n'arrivais pas à descendre de son scooter vu mon grand âge....) : " ici, on a plus d'âge !! ". Et c'était juste trop vrai....  j'ai retrouvé mon pote comme quand on avait 14 ans, le même sourire accroché aux lèvres. Ce fut juste excellent. Et un gros merci aussi à Audrey pour son accueil adorable.

Et pour finir, vu que les premières garriguettes pointent leur nez, la recette du tiramisu fraises-spéculoos (spéciale dédicace à Renaud et Audrey). Vous la trouverez .


A très vite


dimanche 26 février 2012

Et attendre le printemps



Il paraît que les grues remontent et que c'est bon signe... Je n'ai en tout cas pas le souvenir d'avoir attendu le printemps avec une telle ferveur. Va arriver le moment de l'année où finalement revenir vivre à Paris ne me semble plus une évidence, du moins jusqu'au mois d'octobre...

Les journées rallongent, on ose enfin retirer son pull l'après-midi et prendre le soleil en terrasse.

Plus que quelques jours et mes copains de la forêt seront enfin débarrasser de ces abrutis avinés en orange qui bordent nos routes de campagne les dimanches d'hiver (je connais des chasseurs et j'assume pleinement).

On parle de ce que l'on va semer ou planter dans le potager, des garriguettes précoces et des tiramisus fraises/speculoos que l'on fera avec.

Le chat reprend des balades de plus de dix minutes et réenvisage la possibilité de bouffer un ou deux moineaux qui passeraient un peu trop près de la maison (je le vois dans ses yeux le bougre).

On guette le réveil de Milo la tortue.

Je rêve à nouveau d'un splendide salon de jardin en bois exotique qui, comme chaque année, restera sagement dans les pages des prospectus car il y a toujours un achat bien plus important à faire (cette année, une tondeuse entre autres...).

J'ai des envies de sandales, d'odeur de monoï et de jupette verte (ben oui forcément verte cet été, je suis la mode à moi toute seule, mouhahaha).

Mais en attendant sagement cette période de l'année si chère à mon coeur, je vais finir mes plaisirs d'hiver, à savoir :
- aller skier une journée entre potes, me ramasser forcément et boire trop de vin chaud assurément ;
- me faire un dernier p'tit week-end parisien solitaire avant la trêve estivale (quoiqu'il y a Kool and The Gang qui passent le 5 juillet à l'Olympia. Oui je sais j'ai des goûts de chiotte mais j'assume ça aussi ),
- retrouver un ami d'enfance perdu de vue depuis pas de loin de 30 ans avec qui  je partage tant de souvenirs.

En tous cas, j'aime ces listes non exhaustives et l'attente qu'elles procurent.

Bon dimanche ensoleillé, enfin j'espère pour vous parce qu'ici, c'est très bien parti...






mardi 21 février 2012

Marre du confit ? Filez à la Fourchette Verte



On en rêvait, Nadia et Guillaume l'on fait : un endroit sympa, à la déco printanière (on en a bien besoin en ce moment...), où l'on peut ENFIN manger autre chose que du confit et des patates sarladaises.
Pari gagné pour ce couple adorable qui a pris le risque, pour notre plus grand bonheur, de proposer une cuisine saine, originale, concoctée avec des produits frais, locaux et souvent bio, face à la grosse artillerie sarladaise des restaurateurs qui ne font que de la bouffe à touristes (cela n'engage que moi, quoique..).

A la Fourchette Verte, on vient manger entre copines, en amoureux, en famille. On se régale d'une soupe maison, d'une grosse part de quiche (carottes-comté, ma préférée, une tuerie...), d'une pizette (magret-pêches, vous m'en direz des nouvelles), de bricks poulet au curry/coco, d'une grande planche de fromages avec son verre de vin rouge. Et les desserts sont comme le reste, à tomber par terre, comme les pommes bio au four au caramel et speculoos, le tiramisu (mon homme en est dingue),le crumble pomme/poires,  les salades de fruits de saison, j'en passe et des meilleurs.

Et pour finir le repas, Nadia vous proposera un café ou une farandole de thés bio tous aussi bon les uns que les autres (mon préféré, le rooibos vanille-fraise).

Ici, vous serez toujours accueillis avec le sourire, un mot gentil, et c'est tellement rarissime dans le coin que cela mérite d'être souligné. Mais attention, succès oblige, réservez le midi car c'est souvent plein !! A noter aussi que vous pouvez emporter votre repas et qu'il existe aussi une possibilité de service traiteur.



Le 22 avril (un signe, c'est le jour de ma fête ;-), cela fera un an que la Fourchette Verte ravit nos papilles. On ne peux que souhaiter à cet endroit que j'affectionne tout particulièrement de nous permettre encore des années de réjouissances culinaires.

Encore merci à vous Nadia et Guillaume de nous proposer cette alternative qui fait du bien à nos p'tits organismes encrassés !!!

La Fourchette Verte
25, avenue Gambetta - 24200 Sarlat
Tél. 05 53 28 51 24
www.lafourchetteverte.com

Horaires d'ouverture
Lundi et mardi : 11h45-14 h
Mercredi, jeudi, vendredi et samedi : 11h45-14h/18h-21h
Fermé le dimanche

A très vite

vendredi 17 février 2012

Bye bye mon ami le franc...



Et oui aujourd'hui une page se tourne, c'est le dernier jour pour aller échanger ses Pascal, Delacroix ou autre St-Exupéry. Demain le franc ne sera plus rien, à part dans nos mémoires.

Et c'est peut-être très con, mais moi ça me rend toute chose. Je l'aimais bien moi ce franc, comme beaucoup de monde bien sûr mais pas juste parce qu'il me rappelle que le passage à l'euro fut une hérésie et un désastre.
En bonne quadra que je suis, c'est un peu de mon enfance et de mon adolescence qui se barrent une fois de plus.

D'abord on peut plus dire 10 balles ou 100 balles, et ça c'est juste nul. Le jour où j'ai échappé ce terme devant ma fille, elle m'a regardé comme si je ne savais pas qui était Taylor Lautner... (les parents de garçons, vous ne pouvez pas comprendre...).

Et puis ces pièces roses, ces cents (rien que le nom....), ça sert à rien à part à m'empêcher de fermer mon porte-monnaie. Nos pièces jaunes à nous, elles avaient une valeur inestimée... On les gardait religieusement pour pouvoir aller à la Boutique Jaune à la sortie de l'école et demander : 3 n° 9 et 10 n° 8, un rouleau de zan avec le bonbon au milieu (RIP...), 4 boules de coco et 2 paquets d'images Panini. Et on ressortait de là fiers comme Artaban et les joues comme des hamsters.

Plus tard, les pièces de 1 F c'était pour mettre dans le flipper ou le baby... et aussi pour acheter des clopes.

Bye bye petit franc, mais t'inquiète, je garde amoureusement une pièce de 10 F sur moi qui d'ailleurs m'a été refilée à la place d'1 euro...

A très vite.


mardi 14 février 2012

Pour passer un bon moment entre copin(e)s à Sarlat : le Donlino's



Sarlat l'hiver, n'ayons pas peur des mots, c'est l'horreur. Tout est fermé ou presque. Vous voyez les stations balnéaires à partir de novembre ? Et ben c'est ça en pire, sans la mer, et je n'exagère que très légèrement.

Heureusement, il y a quelques endroits sympas où aller se réchauffer et refaire le monde. Et depuis peu, un de mes préférés, c'est le Donlino's où sévit ma copine Anne-Laure.

Pour la petite histoire, on s'est connu il y a une quinzaine d'années. Nous faisions du théâtre ensemble et nous avons eu la grande, que dis-je, l'immense plaisir de jouer une pièce, non, une farce paysanne comme on dit, où j'y jouais un bouseux de première avec bottes en caoutchouc, bleu de travail, mégot et casquettte (oui oui y'a des photos...) et Anne-Laure un vétéraire... il y était question d'hémorroïdes.... Un pur bonheur.

Mais depuis la belle a lâché sa blouse et ses vaches et a donc ouvert ce petit snack/salon de thé tout mimi où l'on trouve toutes sortes de café et thé, et où l'on peut se régaler de paninis, bruschettas et autres pastas à l'heure du déjeûner, sans oublier les cookies et muffins pour le goûter.

Et surtout, surtout, on s'y marre grave !! Car l'endroit est doté de deux PC en libre-accès (enfin faut consommer hein !), ce qui donne lieu à de mémorables quizz musicaux (je suis l'experte des années 80...) ou de culture générale (et là, on y entend des perles...). On peut également y faire sa revue de presse...

Et je rajouterais aussi, et pour les mamans d'ados comme moi c'est hyper important, qu'on peut y laisser aller ses gamines sans problème. Anne-Laure veille au grain.

Bref, une ambiance potache qui fait franchement du bien dans le blues ambiant général.



Donlino's : 20, rue du Siège à Sarlat(petite ruelle qui donne dans la Traverse, après le bijoutier Axel),
tél. 06 73 34 13 85

A très vite.






dimanche 12 février 2012

Entre autre menu plaisir : recevoir une Beauty Box...




Dans la série : on est jamais mieux servi que par soi-même et afin de recevoir un p'tit colis chaque mois dans ma boîte aux lettres, je me suis abonnée il y a peu à une Beauty Box.

Si vous vivez ailleurs que dans une cave, vous n'êtes pas sans savoir que c'est la grande mode que de recevoir ces petites boîtes remplies d'échantillons (des VRAIS échantillons je précise, pas des timbres Poste...) de tout produit phare du moment, toute marque confondue.

Je n'étais pas vraiment convaincue par le principe, et puis finalement, comme je n'aurai très certainement jamais les moyens de me payer la plupart de ces produits en taille normale, et surtout comme j'ai un charisme d'huître, j'ai cédé à la tentation, pour la modique somme (???) de 13 euros par mois.

L'étape la plus difficile en fait fut le choix de ladite box car la concurrence est maintenant très étendue, entre Joliebox, Glossy Box et consort. J'ai finalement opté pour My Little Box, éditée par le site My Little Paris que j'adore.

Et pour mon premier envoi, oh bonheur, j'ai reçu une Flirt Box (merci la St-Valentin !!). Pour  faire bref, chaque mois un thème différent suivant la période de l'année : en décembre : Christmas box ; en février : Detox Box, etc., le tout avec toujours les dessins de Kanako.

Déjà, rien qu'en ouvrant la boîte aux lettres ça fait plaisir... Sur le colis, c'est écrit : Quelqu'un pense à vous... J'adore !!!
Et là, en ouvrant, franchement c'est craquant et super rigolo.
Plein de petites cartes, clins d'oeil coquins à la fête des amoureux, dont le fameux Carnet des Ex que je vais me faire un plaisir de remplir..., des '' bons pour.... " très chauds et surtout une recette de " pâte à tartiner son amant " à tomber raide (à base de Michoco, hum....).



Puis, deuxième effet Kiss Cool, les échantillons of course. Ce mois-ci, rien de moins que le serum Forever Youth Liberator d'YSL (15 ml tout de même !!), un mascara noir Make Up For Ever, une crème pour les mains L'Occitane, un masque pour les cheveux Carita, le nouveau rouge à lèvre Loréal (format normal, pas un tube riquiqui), ainsi qu'un lait fermeté pour le corps de la même marque.

En conclusion, je suis super emballée. C'est très jouissif ce petit colis. Seul bémol, ils auraient pu penser à glisser quelques préservatifs dans cette Flirt Box quand même... J'dis ça...

A très vite.

P.S. : un dernier hommage à Whitney Houston avec ce titre sur lequel je me suis beaucoup trémoussée à la fin des années 80, fuseau moulant, veste à épaulettes et chaussettes en dentelles dans les cheveux (Madonna Style !!). Non non n'imaginez pas, ce n'est pas utile...

vendredi 3 février 2012

Virée entre copines au Châlet du Lac...

Dès l'entrée, on aurait dû se méfier... Mais un bel endroit tout de même !!


Elles étaient trois, elles étaient belles (et moi Charly.. Ah non Charly je l'ai vu le lendemain) et avaient décidé de se retrouver sur Paris pour fêter... beaucoup de choses en fait, mais surtout la joie d'être ensemble ailleurs et de se lâcher enfin.

Elles se mirent donc en quête du lieu idéal pour assouvir leur soif tout court dans un premier temps, puis celle de croquer la vie à pleines dents ensuite, ainsi que leur besoin impétueux de bouger leurs corps de rêve sur le dancefloor.

Pas facile quand on est parti de la région parisienne il y a quelques années maintenant de se tenir informées des derniers endroits branchouilles de la capitale, surtout que nos amies n'avaient pas franchement envie de se remuer sur de l'électro mais plutôt sur du bon vieux funk qui leur paraissait plus adapté à leur âge canonique...

Après concertation et selon l'avis d'un copain de cousine (ceci dit, adorable la cousine), il fut donc décidé qu'elles iraient move their bodies au Châlet du Lac près du bois de Vincennes, très vieil établissement soit, mais paraît-il au charme désuet incontournable et très disco le vendredi soir. Ouais.. Elles auraient dû se méfier quand, après visite sur le site, il y était noté " thé dansant le dimanche après-midi ", " tarif réduit pour les DAMES " et surtout " vendredi soir : repas suivi d'une soirée dansante ambiance disco "....  Et tout cela se confirma quant, aux abord de ladite guinguette, elles entendirent chanter... Dalida.

Bon ben, on y était, on y était !!!! oui parce que parler à la troisième personne ça devient gonflant, je faisais partie des trois laronnes vous l'avez bien compris.

Après avoir payé la fucking modique somme de 15 euros chacune (on devait pas faire assez dames...), nous fûmes victimes d'une hallucination collective, on se serait cru au dernier repas du Titanic ou plutôt à un soir de réveillon d'un club de bridge du coin. Moyenne d'âge : bien bien supérieure à la nôtre, et toutes ses dames  sapées comme des sapins de Noël, robe du soir et manteau de fourrure. Et dire que moi j'étais en jean pourave et chaussures plates... Shame on me.

Mais finalement, le gin tonic aidant et quelques morceaux de Midnight Star, Chaka Khan et consorts (ils avaient dû séquestrer le DJ, pardon le disc-jockey, pendant quelques minutes), on a finalement passer une excellente soirée à se foutre de la gueule des vieux beaux (" chemises ouvertes, chaînes en or qui brillent "), des robes bustiers de certaines et des bourrelets qui en sortaient, d'un sosie d'Omar Sy dans Intouchables (d'un point de vue chorégraphique je m'entends), en plus petit... en moins noir... et avec une cravate rouge (dixit moi, on se refait pas), pour finir à chanter des vieilles pubs des années 80 à tue-tête sur les trottoirs de St-Mandé à 3 h du mat'.

Alors certes, le lieu était vraiment ringard, mais cela n'a nous a conforté dans l'idée qu'à quarante piges et des poussières, on est pas prêtes du tout pour les thés dansants de Jacques Martin (ah ben non c'est vrai il est mort) et que l'amitié, ça peut tout faire oublier, même les moments de merde et les endroits glauques...

A Caro et Gilou.






mercredi 1 février 2012

Merci Delphine de Vigan



Jusqu'à il y a un an environ, je ne connaissais pas Delphine de Vigan. Et puis j'ai vu le film de Zabou Breitman, " No et moi "  que j'ai adoré (mon billet sur ce film est ), qui est tiré du roman de cette auteure. Comme je ne fais rien comme tout le monde, j'ai lu le livre en suivant. Et son écriture m'a touchée. La description des émotions y est si juste... Et puis il faut bien l'avouer, j'aime les romans qui secouent, qui remuent les tripes, qui collent des baffes. Exit la chick lit, ça me gonfle quand c'est drôle et que ça finit bien. Allo docteur ??

Et puis cet été, il y a eu " les Heures souterraines ". Un homme et une femme que tout sépare, à part les emmerdes, qui ne se connaissent pas mais vont finir par passer très près l'un de l'autre. Pas mal, mais je n'ai pas été happée par ce tourbillon présent dans le premier.

A l'automne, je suis tombée à la bibliothèque du coin sur " Un soir de décembre " où il est question de premier amour, de lettres planquées, de rendez-vous manqués, bref de sujets que je connais sur le bout des doigts... Alors vous dire que ça m'a parlé et remué est un doux euphémisme. J'ai mis beaucoup de temps à " sortir " de ce livre. Je suis restée longtemps dans le vague, ailleurs, à me dire " putain mais quelle connerie d'être passé si près du bonheur... ".

Donc forcément, quand " Rien ne s'oppose à la nuit " est sorti, j'ai voulu être parmi les premières à dévorer ses pages. Et puis non, finalement j'ai préféré attendre les premières critiques, excellentes pour la plupart, mais je ne sais pas, j'aime attendre une lecture. Je n'adore rien de plus que d'avoir une pile de livres près de ma table de nuit et me dire que j'ai de quoi lire pour un bon moment, et en général je garde ce qui me semble être le meilleur tout en dessous. Et que j'ai bien fait d'attendre !!!

Le roman commence par une tragédie. Lucile s'est suicidée, et c'est sa fille, Delphine de Vigan, qui la découvre inanimée chez elle.

C'est tout d'abord une devoir de mémoire, une enquête, une recherche effrénée à la découverte d'une mère qu'elle connaissait finalement si peu. L'auteure a passé des heures à interviewer un à un les membres de cette grande famille un peu barrée, tous fragilisés par des suicides à répétition parmi la fratrie, avec le désir de retranscrire au plus juste chacune de leurs paroles, sans jamais les juger. Quel hommage à cet amour maternel si malmené...

C'est aussi l'histoire de Lucile, beauté parfaite parmi des frères et soeurs au caractère si différent, devenue si fragile et finalement malade, bipolaire comme le veut le terme. Et qui, à force d'un courage incroyable et surtout de l'amour de ses filles, passera de la folie destructrice à une vie disons un peu plus " dans les clous ".

Ce livre ne pouvait que m'émouvoir puisqu'on y parle d'une mère un peu fantasque et pas très présente... et en premier lieu par la ressemblance physique entre Lucile et ma jolie Muguette. Ecrire sur sa mère pour sauver sa peau, c'est ce qu'a réussi Delphine de Vigan, en tout cas je lui souhaite de tout coeur.

C'est le plus bel hommage à une mère qui m'ait été donné de lire.




mardi 31 janvier 2012

Retour d'escapade solitaire

Cette photo n'est bien sûr pas de moi, je l'ai piqué sur Flickr et j'en suis navrée pour l'auteur mais je l'aime bien...


Le week-end dernier, je me suis octroyée une escapade parisienne (ou plutôt bois-colombienne). Il est des moments dans la vie où l'on sait que si l'on ne part pas vite faire un break, on va droit dans le mur. Ben là, il était temps... Et ce fut divin et salutaire, en tout point ou presque.

Et de ce moment de pause, j'ai aimé :

Etre dans le train pendant 4 h... J'adore prendre le train, ça me berce. J'aime regarder les gens, ce qu'ils font, à quoi ils s'occupent, j'aime les gares en général, cet endroit où tout le monde se croise pour tant de raisons différentes, les adieux, les retrouvailles...

Voir poindre un sourire plus dessiné sur le doux visage de mon amie Isa, la sentir plus sereine, enfin...

Me fondre dans la masse parisienne, me balader le nez au vent, sans but ou presque, ne penser à rien, n'être qu'un passant parmi tant d'autres ;

Rêver devant les sacs de créateurs (pour ceux qui voudraient se cotiser pour mon anniv, Billy M Jérôme Dreyfuss, il vous reste 11 mois) ou des Louboutin (pour aller au marché de Sarlat, top...) ;

Retrouver mes copines périgourdines et faire une bonne bringue avec pléthore de gin tonic, funky music, fou-rires et pétage de plombs (les intéressées se reconnaîtront...) ;

Me promener dans les rues de Bois-Colombes avec mes amis d'enfance, se souvenir des bancs d'école, des pactes à la con et se rendre compte que finalement on a pas tant changé que ça et qu'on se pose tous les mêmes questions ;

Partager un moment avec ma p'tite soeur mourante (je vous rassure, juste une bonne grippe), qui ressemblait plus à un rouleau de printemps entortillée dans sa couverture qu'à la super bombasse qu'elle est habituellement, et me rendre compte à quel point elle me manque ;

Faire des emplettes avec celle que j'appelle désormais " ma paire d'épaules " parce que belle-mère c'est vraiment pas un joli mot, qui a ce don d'être discrète mais toujours présente quand il le faut, mon guide un peu quand même, mon petit bout de tuteur...

Mon week-end c'était tout ça, des émotions à tout-va, des souvenirs, des fous-rires, voilà pourquoi quand je suis là-bas, je suis juste moi....

Ah la boule à facettes géante du Châlet du Lac... Pour vous Gilou et Caro !!!!



lundi 23 janvier 2012

(Ma) panoplie idéale pour des mains de fée

Mes armes " spécial mains de fée "

La manucure et la pose de vernis, il faut bien avouer que c'est quelque chose d'assez nouveau pour moi. J'ai longtemps été affublée de vilains moignons, sans jamais pour autant me ronger les ongles jusqu'au sang. Disons que je les coupais avec les dents (ouais je sais, c'est roots...) Un coup de lime, un coup de vernis rose très pâle et hop, ça faisait l'affaire.

Et puis depuis quelques années maintenant, j'ai pris goût à avoir de jolies mimines, toutes douces, et manucurées avec soin. J'ai donc une fois de plus traîner sur les blogs spécialisés et j'en ai découvert un, il y a peu, génial, le bout des ongles. Et j'y ai appris plein de choses : la pose de vernis zéro défaut, le top coat qui va bien, les couleurs trendy, bref un petit bijou tenu par une nénette pas crâneuse pour deux sous et qui maîtrise parfaitement son sujet, toujours à la recherche de produits nouveaux à nous faire découvrir. Je vous le recommande vivement.
Et ce blog a eu le mérite de m'aider à posséder la panoplie de la parfaite manucure.

En tout premier point, outre un bon vernis (pour moi c'est Mavala parce que facile à trouver dans mon trou perdu, petite contenance donc pas de gâchis, et Kiko qui possède un site web et un comptoir Passage du Havre à Paris et qui, rapport qualité/prix (3.99 euros), est vraiment top), c'est tout d'abord le fameux bain dissolvant de chez Séphora, le truc que quand tu l'as essayé, ben tu peux plus t'en passer. Tu mets ton doigt dedans (ton doigt de main hein, pas ton doigt de pied j'ai essayé t'en fous partout...), tu tournes 2/3 fois et hop, plus de vernis, même avec 3 couches, même avec du métallisé ou du pailletté.

Je commence par poser une base (parce que les couleurs foncées, à m'ment donné, ça noircit les ongles). Celle que je possède et qui n'est pas trop mal : Multi care base+top coat de Revlon.

Une première couche (toujours très fine hein la première couche), j'enlève les vilaines bavures avec un dissolvant avec acétone et un tout petit pinceau Kiko.

Seconde couche, puis, et c'est là qu'intervient le produit miracle : Mavadry de chez Mavala, un accélérateur de séchage. Oui parce qu'on ne peut pas dire que ma qualité première soit la patience. Soit je me fais les ongles le matin, j'attends pas assez bien sûr et, quand je mets mes fringues (et surtout un bon slim bien moulant), ben le vernis y reste sur la fermeture Eclair... Ou alors je peux éventuellement les faire le soir en regardant la télé (fait très rare, je déteste le petit écran) et là, c'est la marque des draps que je retrouve le matin incrusté dans mes ongles... #viedemerde.
Et ce truc-là, c'est de la balle. Tu poses ta deuxième couche de vernis, tu n'attends même pas que ça soit sec, tu enchaînes directement en posant l'accélérateur de séchage. Et là, miracle, en 2 mn top chrono, c'est sec, mais alors sec de chez sec.



Voilà, c'était la minute Onglerie d'une Parisienne au Pays du Foie gras. Comme quoi, on peut habiter au milieu des bois et avoir de jolies mains parfaitement(...) manucurées.

See you soon.

jeudi 19 janvier 2012

Des crevettes au curry qui déboîtent

Oui bon, je ne suis pas photographe culinaire, ça se saurait...


Depuis quelques semaines, pour faute de contrat non renouvelé, me revoilà à mi-temps. Je déteste ce mot et cette forme de travail, j'ai l'impression d'être une femme tronquée, de n'avoir le temps que de faire les choses à moitié. Et pour bien enfoncer le clou, s'ajoutent à cela les joies de la garde alternée... Certaines vous diront que le temps partiel, c'est le pied. Ben pas moi, j'aime les choses entières : bosser toute la journée ou glander toute la journée. Je haie les demi-mesures.

Bref, tout ça n'a pas franchement grande importance, surtout qu'à la base c'est pour vous parler de bouffe. Un des rares avantages (oui bien sûr il y a en a, faut pas pousser mémé dans les orties non plus), et qui n'est pas sans ravir Joliju et son beau-père préféré, c'est que je cuisine un peu plus, moi qui, en général, n'ai Picard pour unique Dieu... (Et Dieu habite loin : 30 km !!)

Et parmi mes recettes préférées, les crevettes au curry. Faut-il dire que je voue une passion sans borne pour le curry, c'est comme ça. D'ailleurs cette semaine, et c'est pas des conneries, lundi nous avons eu crevettes au curry ; mardi moules au curry, mercredi... omelette (au curry ??? non...). En tous cas, c'est une recette simple, rapide et vraiment excellente.

Allez, c'est parti !

Il vous faut, pour 4  personnes : 700 g de crevettes, 50 cl de crème fraîche semi-épaisse, 40 cl de vin blanc sec, du cognac (pour flamber), 3 cuillères à café de curry, 2 gousses d'ail hachées (l'ail surgelé c'est bien aussi), de l'estragon (surgelé), du piment de cayenne, sel, poivre, beurre.

Faire chauffer du beurre dans une sauteuse puis ajouter les crevettes décortiquées et les faire colorer.

Ajouter le cognac et faire flamber. Laisser réduire un peu. (Alors là, à cette étape, comment ça sent bon le cognac...)


Ajouter le vin blanc et laisser réduire.

Ajouter l'ail, l'estragon et les épices.

Ajouter la crème fraîche et laisser réduire un peu pour que la sauce épaississe.

Servir bien chaud et avec un bon riz thaï bien collant.

Bon app et à très vite.

P.S. : Météo en Sarladais aujourd'hui : temps de merde, brouillard et pluie.







mardi 17 janvier 2012

Mes presque vraies Ugg


Parmi mes innombrables envies, avouables cela va sans dire, on trouve toujours cette année, côté sac : un Billy de Jérôme Dreyfuss ; côté pompes : une paire de Louboutin et une paire de Ugg. Somme toute rien de bien original me direz-vous, sauf que mon pôv salaire ne correspond pas du tout avec ces envies-là...
Alors je tente de biaiser comme je peux, et telle Lisbeth Salander (en moins piercée), je fouine, je cherche, je traque l'objet de mes convoitises, voire son frère jumeau...

Concernant les fameuses bottes de surfeuse (ne voyez pas un rapport entre cela et mes nouvelles mèches blondes, merci), j'avais fait l'achat l'an passé d'ersatz avec semelle en mousse et fourrure tout synthétique. Une catastrophe, j'avais encore plus froid aux pieds qu'en chaussettes dans la boue (et ici, croyez-moi, y'a de quoi faire...).

Ayant décidé de refiler ces dernières à ma fille (je sais, c'est détestable, d'ailleurs elle m'a gentiment dit " non merci, ou alors je les porterai à la maison, comme chaussons ", arggghh), je me suis mise à la recherche cette année de seconde, voire troisième ou même quatrième main (euh non, pied). Mais même sur vestiairesdecopines ou ebay (des version chinoise, non merci, faut pas pousser non plus), à moins de 150 euros, queutchi, peau de zénana, point de Ugg Australia Classic Short couleur Chestnut à prix un tant soit peu sacrifié.

Surmontant le désir d'en finir rapidement et sans souffrance (gin tonic + crocodiles Haribo, imparable), j'ai repris à contre-coeur ma quête, on sait jamais au cas où...
Et là, THE REVELATION, je découvre les mêmes ou presque, avec laine de mouton inside et tout et tout, pour 48 euros !!! sauf que c'est pas la même étiquette derrière... Mais ça après tout je m'en fous !! Je les ai finalement mes pompes de cosmonaute en moumoute qui tassent comme pas possible et qui te font une démarche de pingouin. Oui bon Good Sheep c'est moins glamour de Ugg, mais qui peut lire une étiquette si petite, surtout si je marche très très vite ?



A très vite.

P.S. Pour aller avec mes bottes d'inuit, y'a ça. Love it.




mardi 10 janvier 2012

Humeur de début d'année


Pour tout un tas de raisons qui me sont miennes, je déteste les fêtes de fin d'année. J'aimerais pouvoir m'endormir vers le 15 décembre, ouvrir un oeil vers le 20, histoire quand même de boire une coupette à ma santé, re-sombrer, pour ne pointer le bout de mon nez que vers le 15 janvier au plus tôt.
Comme ça, j'éviterais également le début de l'an et son lot de résolutions jamais tenues. Personnellement, ça fait longtemps que je n'en prends plus et je m'en porte cent fois mieux, et puis ça voudrait dire qu'il faut que je sois un tant soit peu raisonnable, et ça c'est carrément plus envisageable. Passé(e) 40 ans, faut oublier.

La seule (bonne) résolution que je vais tenter de tenir, c'est de venir alimenter ce blog un peu plus souvent qu'une fois par an... ça sera futile, comme d'hab, inconsistant peut-être, ponctué de coups de coeur et de coups de gueule, ça va me ressembler donc... 

Ah oui et aussi j'ai donc changé d'hébergement. Pour ceux qui n'ont pas encore lu ma prose, ça se passait là.

Allez, c'est parti, petit up and down de janvier :

Up : La vue sur Paris en haut de la grande roue de la Concorde, magique, même sous la grisaille. Et puis standing ovation à moi-même d'avoir bravé ma peur panique du vide, d'où sur la photo la couleur très pâle de mes joues... Paris à Noël reste la seule chose qui mérite le fait que je reste éveillée à cette date.

Down de chez down : les gens qui cochent toutes les cases " Amis " au chapitre                " paramètres de confidentialité " de Facebook, ça me gonfle mais d'une force !! Je vois pas l'intérêt de s'inscrire sur un réseau social si on ne veut rien dire, ni laisser voir... Et en plus, ils mettent des photos prises de tellement loin qu'on peut à peine les reconnaître. Bref, les intéressés se reconnaîtront.. enfin si jamais ils viennent traîner par ici. Si au moins ils répondaient à leur message privé...  grreuuuuu !
(Comment ça c'est hyper important la confidentialité sur FB ?? pfffff)

Up : Parmi la tonne de bouquins que j'ai avalée l'année dernière, je ne vous parlerai que des deux derniers que j'ai lus et que j'ai particulièrement aimés : " Un soir de décembre " de Delphine de Vigan. Ils se sont aimés, il l'a quitté, il est devenu célèbre et elle lui écrit. Ils se cherchent, se frôlent, sans se voir. C'est ennivrant. Mais ce n'est pas un conte de fée...
J'ai adoré également " Rien de s'oppose à la nuit " du même auteur, mais je sais pas, cela ne m'a pas transporté comme le précédent, même si ce livre mérite le succès qu'il connaît actuellement.
Et puis tout récemment, " la Vie d'une autre " de Frédérique Deghelt. Une femme se réveille un matin et se rend compte qu'elle a oublié les douze dernières années de sa vie. Un combat incroyable pour sauver sa peau et celle de son couple.

Up : les jours qui commencent à rallonger. Du pur bonheur. Un bout de soleil et un froid bien sec, hum...

Down de chez down 2 : la proposition de Mister Dukan de donner des points supplémentaires au bac aux élèves ayant un IMC dans les clous. Mais est-ce que les gens vont enfin se rendre compte que ce type est dingue et surtout dangereux ? Il faut arrêter de montrer du doigt et de sanctionner ces mômes en surpoids. Il faut les éduquer, pas les réprimer. A quand un droit au rattrapage selon ta couleur de peau ? Même si la corrélation entre ces deux principes est grossière, j'ai peur qu'on ne soit pas bien loin de la vérité.

Down et risible : la candidature de Guéant à l'élection présidentielle... et pourquoi pas celle de ma " copine " Nadine Morano aussi. Consternant.

Up très girly : pour les parisiennes et autres banlieusardes (ou touristes en goguette), le comptoir Kiko, sis passage du Havre. Côté make-up, je ne sais pas, mais côté vernis, rapport qualité/prix (3.90 euros), topissime. Enfin je sais tout ça depuis que j'ai découvert ce blog-là. J'ai jamais eu de si jolis ongles !

Et big Up de chez big up : les soldes qui commencent demain. Suivi du down de chez down : l'état de mon compte en banque, avant l'ouverture desdits soldes. No comment... 

Voilà, une année toute fraîche qui s'annonce, fraîches comme mes joues sur la photo qui suit. Il paraît que j'ai la même tête qu'à mes 8 ans sur cette photo... J'adore !!

Soyez vous-même, c'est tout le mal que je vous souhaite en ce début d'année. 

A très vite.

Le cheveu au vent ne va pas à tout le monde... (oh, quel joli foulard ! ;-)