mercredi 12 août 2015

Et découvrir la Corse... enfin

La plage de Roccapina
Dans ma "To Do List" des trucs divers et variés à faire avant de mourir (je suis l'optimisme), découvrir la Corse figurait en bonne position, les récits des copains/copines, et surtout de Caroline, ayant fini de me persuader que ce coin-là de la France ressemblait à s'y méprendre au paradis.
Eh bien si le paradis ressemble à ça, je veux bien trépasser un tout petit peu plus tôt (message à la grande faucheuse : j'ai dit UN TOUT PETIT PEU plus tôt).
Les vacances côté Méditerranée (je parle de la côte, pas de l'arrière-pays) n'ont jamais été pour moi synonyme de joie et de douceur de vivre :
-  je suis née rouquine avec une peau laiteuse, et le soleil là-bas me brûle plus qu'il ne me hâle (je suis  donc complètement has-been dans cette région) ;
- sans tomber dans le cliché, j'ai quand même un peu de mal avec le look cagoline et tout ce que cela peut drainer (décapotable, débardeur et grosse chaîne au cou.... ok j'exagère un peu) ;
-  j'aime tout ce qui est sauvage et préservé (forcément ça le fait moyen) ;
-  sans compter que la simple évocation d'un après-midi à la plage s'apparente pour moi à un cauchemar  : trop de monde, trop de bruit, je m'y ennuie à mourir, et rester tout un après-midi sous un parasol, même avec un excellent bouquin, n'est pas franchement ma vision rêvée des vacances.
- et j'oubliais le retour depuis quelques années de ma meilleure amie, aka la lucite estivale bénigne (ceux qui ne comprennent pas ne connaissent pas leur bonheur).
Rajoutons à cela la réputation tenace des Corses en matière de savoir-vivre et de machisme, ce n'était donc pas gagné d'avance...
Mais voilà, dire que j'ai adoré la Corse est un faible mot. Je crois bien que j'en suis tombée amoureuse. Comme beaucoup certes, mais au moins maintenant je comprends ce qu'ils ressentent. Je comprends mieux également les amis que nous y avons retrouvés (et ceux qui le sont devenus) et pourquoi leurs yeux pétillent rien qu'à l'évocation de Roccapina, Cupabia ou Campomoro, voire même de Corsica Ferries....
Nous avons donc planté notre tente tout près de Propriano, dans un camping tout simple, sans animation sans rien, mais hyper agréable, avec une vue de la piscine à couper le souffle et surtout un restaurant proposant une cuisine locale originale et merveilleusement savoureuse.
J'aime décidément camper, ça doit venir de mes années colo. Ou de mon côté Woodstock. J'aime me lever tôt et voir le camping se réveiller tout doucement ; je n'ai aucun problème avec le partage de sanitaires ou de douche, ni de faire ma vaisselle en plein air ; et je surkiffe d'avoir l'impression de dormir dehors. Bref, je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça, mais je vois bien que certains ne comprennent pas bien...et ça me donne le sourire.
De ce séjour, j'ai adoré les odeurs du maquis, le regard fier de Corses, passer d'aiguilles acérées à des plages magiques, partir tôt avec les copines, armées de masque et de tuba, à la recherche de poissons multicolores tout près des rochers ; le fait que là-bas, tout se mérite : derrière chaque cascade il y a 1/2 de marche, derrière chaque crique un chemin de terre digne du Paris-Dakar. A tout cela se rajoute des soirées mémorables sur la plage et de bien chouettes rencontres, et je peux affirmer que oui, j'ai touché du doigt le paradis.

Quelque part lors de montée vers le " Trou de la bombe ", aiguilles de Bavella

Mon ami le parasol

Fou-rire de filles
Elle est pas à tomber la vue de la piscine ?

Une demi-heure de marche mais la récompense vaut le détour...

La montée vers Bonifacio

La mer comme on l'aime : 28° en permanence et transparente

A très vite.





La Parisienne au pays du foie gras change de nom

Ciel bleu en vue
J'avais très envie depuis un moment de reprendre ce blog, d'y être plus présente et surtout plus régulièrement, de raconter cette nouvelle vie parisienne. Mais son nom ne collait plus et "le Foie gras est revenu à Paris" était déjà pris (nan, je déconne).
Alors voilà, merci d'accueillir La Fille du Premier, titre d'une chanson de l'auteur de mes jours.
Ce sera comme avant, mais plus souvent.

A très vite