vendredi 22 février 2013

Le vague à l'âme


Marylin ou la mélancolie...



Oui, je sais, un billet tous les trois mois, " peut mieux faire ".... Mais c'est un peu ce qui a toujours été écrit sur mes bulletins scolaires, donc je ne change pas finalement ou si peu...

J'étais partie pour écrire un billet léger sur la mode, mes envies de rayures eighties (qui font bien marrer mes copines), de douceur(s) en tout genre, de soleil bien évidemment, et puis à quoi bon faire semblant quand, à un moment donné, tout devient pesant... Oh rien de très grave, juste l'accumulation d'événements qui font que l'on avance plus ou très lentement, que chaque pas est si lourd.

Comme se prendre en pleine face que vieillir n'est pas forcément une jolie chose, que lorsque cela s'accompagne de cette saloperie de maladie qui grignote la mémoire jour après jour, c'est juste l'horreur. Voir ma grand-mère s'enfoncer dans la folie, elle que mes amis surnommaient il y a quelques années encore Supermamy, c'est révoltant et terriblement injuste. Et même si j'ai longtemps souffert de sa " chape " monstrueusement étouffante, la voir s'étioler et sombrer dans la démence me ronge les tripes. Et lorsque, par la force des choses, on se retrouve seule ou presque à gérer tout cela, le sentiment d'injustice se renforce encore plus.

Alors quand vient s'ajouter à cela un licenciement pas franchement attendu, une formation en attente, des choix importants pour l'avenir à prendre, le tout dans ce que les psys appellent si gentiment " le milieu de vie ", disons que cela explique sûrement cette impression de brouillard dans ma tête et d'obstruction d'horizon.

Je sais qu'après la pluie vient le beau temps, qu'il faut que je trace mon chemin, toujours et encore. J'ai appris à être solide, à me battre, je sais sur qui je peux compter, c'est juste qu'il y a des périodes dans la vie plus difficiles que d'autres, celle que je traverse en ce moment en fait partie.

Mais la perspective de quelques chouettes week-ends, notamment un retour au Pouliguen qui s'avère riche en émotions, de dîners entre amis à parler de nos conneries de mômes, du mariage de mon amie d'enfance, me permettent d'envisager un coin de ciel bleu, de mettre une fois de plus un pied devant l'autre et d'amorcer un semblant de sourire qui, paraît-il, me va si bien...

C'était le billet relou du lundi aprem... promis le prochain, on parlera rock et fringues.

A très vite.

PS. un bisou à ma thaïlandaise préférée qui va retrouver le soleil et la chaleur dont elle a tant besoin. On publie toutes les deux un billet tous les trois mois environ, à 24 h d'intervalle, sans concertation aucune, avec un ras-le-bol similaire. On serait pas un peu soeur par hasard ? ;-) Enjoy ma belle !!!!