mardi 31 janvier 2012

Retour d'escapade solitaire

Cette photo n'est bien sûr pas de moi, je l'ai piqué sur Flickr et j'en suis navrée pour l'auteur mais je l'aime bien...


Le week-end dernier, je me suis octroyée une escapade parisienne (ou plutôt bois-colombienne). Il est des moments dans la vie où l'on sait que si l'on ne part pas vite faire un break, on va droit dans le mur. Ben là, il était temps... Et ce fut divin et salutaire, en tout point ou presque.

Et de ce moment de pause, j'ai aimé :

Etre dans le train pendant 4 h... J'adore prendre le train, ça me berce. J'aime regarder les gens, ce qu'ils font, à quoi ils s'occupent, j'aime les gares en général, cet endroit où tout le monde se croise pour tant de raisons différentes, les adieux, les retrouvailles...

Voir poindre un sourire plus dessiné sur le doux visage de mon amie Isa, la sentir plus sereine, enfin...

Me fondre dans la masse parisienne, me balader le nez au vent, sans but ou presque, ne penser à rien, n'être qu'un passant parmi tant d'autres ;

Rêver devant les sacs de créateurs (pour ceux qui voudraient se cotiser pour mon anniv, Billy M Jérôme Dreyfuss, il vous reste 11 mois) ou des Louboutin (pour aller au marché de Sarlat, top...) ;

Retrouver mes copines périgourdines et faire une bonne bringue avec pléthore de gin tonic, funky music, fou-rires et pétage de plombs (les intéressées se reconnaîtront...) ;

Me promener dans les rues de Bois-Colombes avec mes amis d'enfance, se souvenir des bancs d'école, des pactes à la con et se rendre compte que finalement on a pas tant changé que ça et qu'on se pose tous les mêmes questions ;

Partager un moment avec ma p'tite soeur mourante (je vous rassure, juste une bonne grippe), qui ressemblait plus à un rouleau de printemps entortillée dans sa couverture qu'à la super bombasse qu'elle est habituellement, et me rendre compte à quel point elle me manque ;

Faire des emplettes avec celle que j'appelle désormais " ma paire d'épaules " parce que belle-mère c'est vraiment pas un joli mot, qui a ce don d'être discrète mais toujours présente quand il le faut, mon guide un peu quand même, mon petit bout de tuteur...

Mon week-end c'était tout ça, des émotions à tout-va, des souvenirs, des fous-rires, voilà pourquoi quand je suis là-bas, je suis juste moi....

Ah la boule à facettes géante du Châlet du Lac... Pour vous Gilou et Caro !!!!



lundi 23 janvier 2012

(Ma) panoplie idéale pour des mains de fée

Mes armes " spécial mains de fée "

La manucure et la pose de vernis, il faut bien avouer que c'est quelque chose d'assez nouveau pour moi. J'ai longtemps été affublée de vilains moignons, sans jamais pour autant me ronger les ongles jusqu'au sang. Disons que je les coupais avec les dents (ouais je sais, c'est roots...) Un coup de lime, un coup de vernis rose très pâle et hop, ça faisait l'affaire.

Et puis depuis quelques années maintenant, j'ai pris goût à avoir de jolies mimines, toutes douces, et manucurées avec soin. J'ai donc une fois de plus traîner sur les blogs spécialisés et j'en ai découvert un, il y a peu, génial, le bout des ongles. Et j'y ai appris plein de choses : la pose de vernis zéro défaut, le top coat qui va bien, les couleurs trendy, bref un petit bijou tenu par une nénette pas crâneuse pour deux sous et qui maîtrise parfaitement son sujet, toujours à la recherche de produits nouveaux à nous faire découvrir. Je vous le recommande vivement.
Et ce blog a eu le mérite de m'aider à posséder la panoplie de la parfaite manucure.

En tout premier point, outre un bon vernis (pour moi c'est Mavala parce que facile à trouver dans mon trou perdu, petite contenance donc pas de gâchis, et Kiko qui possède un site web et un comptoir Passage du Havre à Paris et qui, rapport qualité/prix (3.99 euros), est vraiment top), c'est tout d'abord le fameux bain dissolvant de chez Séphora, le truc que quand tu l'as essayé, ben tu peux plus t'en passer. Tu mets ton doigt dedans (ton doigt de main hein, pas ton doigt de pied j'ai essayé t'en fous partout...), tu tournes 2/3 fois et hop, plus de vernis, même avec 3 couches, même avec du métallisé ou du pailletté.

Je commence par poser une base (parce que les couleurs foncées, à m'ment donné, ça noircit les ongles). Celle que je possède et qui n'est pas trop mal : Multi care base+top coat de Revlon.

Une première couche (toujours très fine hein la première couche), j'enlève les vilaines bavures avec un dissolvant avec acétone et un tout petit pinceau Kiko.

Seconde couche, puis, et c'est là qu'intervient le produit miracle : Mavadry de chez Mavala, un accélérateur de séchage. Oui parce qu'on ne peut pas dire que ma qualité première soit la patience. Soit je me fais les ongles le matin, j'attends pas assez bien sûr et, quand je mets mes fringues (et surtout un bon slim bien moulant), ben le vernis y reste sur la fermeture Eclair... Ou alors je peux éventuellement les faire le soir en regardant la télé (fait très rare, je déteste le petit écran) et là, c'est la marque des draps que je retrouve le matin incrusté dans mes ongles... #viedemerde.
Et ce truc-là, c'est de la balle. Tu poses ta deuxième couche de vernis, tu n'attends même pas que ça soit sec, tu enchaînes directement en posant l'accélérateur de séchage. Et là, miracle, en 2 mn top chrono, c'est sec, mais alors sec de chez sec.



Voilà, c'était la minute Onglerie d'une Parisienne au Pays du Foie gras. Comme quoi, on peut habiter au milieu des bois et avoir de jolies mains parfaitement(...) manucurées.

See you soon.

jeudi 19 janvier 2012

Des crevettes au curry qui déboîtent

Oui bon, je ne suis pas photographe culinaire, ça se saurait...


Depuis quelques semaines, pour faute de contrat non renouvelé, me revoilà à mi-temps. Je déteste ce mot et cette forme de travail, j'ai l'impression d'être une femme tronquée, de n'avoir le temps que de faire les choses à moitié. Et pour bien enfoncer le clou, s'ajoutent à cela les joies de la garde alternée... Certaines vous diront que le temps partiel, c'est le pied. Ben pas moi, j'aime les choses entières : bosser toute la journée ou glander toute la journée. Je haie les demi-mesures.

Bref, tout ça n'a pas franchement grande importance, surtout qu'à la base c'est pour vous parler de bouffe. Un des rares avantages (oui bien sûr il y a en a, faut pas pousser mémé dans les orties non plus), et qui n'est pas sans ravir Joliju et son beau-père préféré, c'est que je cuisine un peu plus, moi qui, en général, n'ai Picard pour unique Dieu... (Et Dieu habite loin : 30 km !!)

Et parmi mes recettes préférées, les crevettes au curry. Faut-il dire que je voue une passion sans borne pour le curry, c'est comme ça. D'ailleurs cette semaine, et c'est pas des conneries, lundi nous avons eu crevettes au curry ; mardi moules au curry, mercredi... omelette (au curry ??? non...). En tous cas, c'est une recette simple, rapide et vraiment excellente.

Allez, c'est parti !

Il vous faut, pour 4  personnes : 700 g de crevettes, 50 cl de crème fraîche semi-épaisse, 40 cl de vin blanc sec, du cognac (pour flamber), 3 cuillères à café de curry, 2 gousses d'ail hachées (l'ail surgelé c'est bien aussi), de l'estragon (surgelé), du piment de cayenne, sel, poivre, beurre.

Faire chauffer du beurre dans une sauteuse puis ajouter les crevettes décortiquées et les faire colorer.

Ajouter le cognac et faire flamber. Laisser réduire un peu. (Alors là, à cette étape, comment ça sent bon le cognac...)


Ajouter le vin blanc et laisser réduire.

Ajouter l'ail, l'estragon et les épices.

Ajouter la crème fraîche et laisser réduire un peu pour que la sauce épaississe.

Servir bien chaud et avec un bon riz thaï bien collant.

Bon app et à très vite.

P.S. : Météo en Sarladais aujourd'hui : temps de merde, brouillard et pluie.







mardi 17 janvier 2012

Mes presque vraies Ugg


Parmi mes innombrables envies, avouables cela va sans dire, on trouve toujours cette année, côté sac : un Billy de Jérôme Dreyfuss ; côté pompes : une paire de Louboutin et une paire de Ugg. Somme toute rien de bien original me direz-vous, sauf que mon pôv salaire ne correspond pas du tout avec ces envies-là...
Alors je tente de biaiser comme je peux, et telle Lisbeth Salander (en moins piercée), je fouine, je cherche, je traque l'objet de mes convoitises, voire son frère jumeau...

Concernant les fameuses bottes de surfeuse (ne voyez pas un rapport entre cela et mes nouvelles mèches blondes, merci), j'avais fait l'achat l'an passé d'ersatz avec semelle en mousse et fourrure tout synthétique. Une catastrophe, j'avais encore plus froid aux pieds qu'en chaussettes dans la boue (et ici, croyez-moi, y'a de quoi faire...).

Ayant décidé de refiler ces dernières à ma fille (je sais, c'est détestable, d'ailleurs elle m'a gentiment dit " non merci, ou alors je les porterai à la maison, comme chaussons ", arggghh), je me suis mise à la recherche cette année de seconde, voire troisième ou même quatrième main (euh non, pied). Mais même sur vestiairesdecopines ou ebay (des version chinoise, non merci, faut pas pousser non plus), à moins de 150 euros, queutchi, peau de zénana, point de Ugg Australia Classic Short couleur Chestnut à prix un tant soit peu sacrifié.

Surmontant le désir d'en finir rapidement et sans souffrance (gin tonic + crocodiles Haribo, imparable), j'ai repris à contre-coeur ma quête, on sait jamais au cas où...
Et là, THE REVELATION, je découvre les mêmes ou presque, avec laine de mouton inside et tout et tout, pour 48 euros !!! sauf que c'est pas la même étiquette derrière... Mais ça après tout je m'en fous !! Je les ai finalement mes pompes de cosmonaute en moumoute qui tassent comme pas possible et qui te font une démarche de pingouin. Oui bon Good Sheep c'est moins glamour de Ugg, mais qui peut lire une étiquette si petite, surtout si je marche très très vite ?



A très vite.

P.S. Pour aller avec mes bottes d'inuit, y'a ça. Love it.




mardi 10 janvier 2012

Humeur de début d'année


Pour tout un tas de raisons qui me sont miennes, je déteste les fêtes de fin d'année. J'aimerais pouvoir m'endormir vers le 15 décembre, ouvrir un oeil vers le 20, histoire quand même de boire une coupette à ma santé, re-sombrer, pour ne pointer le bout de mon nez que vers le 15 janvier au plus tôt.
Comme ça, j'éviterais également le début de l'an et son lot de résolutions jamais tenues. Personnellement, ça fait longtemps que je n'en prends plus et je m'en porte cent fois mieux, et puis ça voudrait dire qu'il faut que je sois un tant soit peu raisonnable, et ça c'est carrément plus envisageable. Passé(e) 40 ans, faut oublier.

La seule (bonne) résolution que je vais tenter de tenir, c'est de venir alimenter ce blog un peu plus souvent qu'une fois par an... ça sera futile, comme d'hab, inconsistant peut-être, ponctué de coups de coeur et de coups de gueule, ça va me ressembler donc... 

Ah oui et aussi j'ai donc changé d'hébergement. Pour ceux qui n'ont pas encore lu ma prose, ça se passait là.

Allez, c'est parti, petit up and down de janvier :

Up : La vue sur Paris en haut de la grande roue de la Concorde, magique, même sous la grisaille. Et puis standing ovation à moi-même d'avoir bravé ma peur panique du vide, d'où sur la photo la couleur très pâle de mes joues... Paris à Noël reste la seule chose qui mérite le fait que je reste éveillée à cette date.

Down de chez down : les gens qui cochent toutes les cases " Amis " au chapitre                " paramètres de confidentialité " de Facebook, ça me gonfle mais d'une force !! Je vois pas l'intérêt de s'inscrire sur un réseau social si on ne veut rien dire, ni laisser voir... Et en plus, ils mettent des photos prises de tellement loin qu'on peut à peine les reconnaître. Bref, les intéressés se reconnaîtront.. enfin si jamais ils viennent traîner par ici. Si au moins ils répondaient à leur message privé...  grreuuuuu !
(Comment ça c'est hyper important la confidentialité sur FB ?? pfffff)

Up : Parmi la tonne de bouquins que j'ai avalée l'année dernière, je ne vous parlerai que des deux derniers que j'ai lus et que j'ai particulièrement aimés : " Un soir de décembre " de Delphine de Vigan. Ils se sont aimés, il l'a quitté, il est devenu célèbre et elle lui écrit. Ils se cherchent, se frôlent, sans se voir. C'est ennivrant. Mais ce n'est pas un conte de fée...
J'ai adoré également " Rien de s'oppose à la nuit " du même auteur, mais je sais pas, cela ne m'a pas transporté comme le précédent, même si ce livre mérite le succès qu'il connaît actuellement.
Et puis tout récemment, " la Vie d'une autre " de Frédérique Deghelt. Une femme se réveille un matin et se rend compte qu'elle a oublié les douze dernières années de sa vie. Un combat incroyable pour sauver sa peau et celle de son couple.

Up : les jours qui commencent à rallonger. Du pur bonheur. Un bout de soleil et un froid bien sec, hum...

Down de chez down 2 : la proposition de Mister Dukan de donner des points supplémentaires au bac aux élèves ayant un IMC dans les clous. Mais est-ce que les gens vont enfin se rendre compte que ce type est dingue et surtout dangereux ? Il faut arrêter de montrer du doigt et de sanctionner ces mômes en surpoids. Il faut les éduquer, pas les réprimer. A quand un droit au rattrapage selon ta couleur de peau ? Même si la corrélation entre ces deux principes est grossière, j'ai peur qu'on ne soit pas bien loin de la vérité.

Down et risible : la candidature de Guéant à l'élection présidentielle... et pourquoi pas celle de ma " copine " Nadine Morano aussi. Consternant.

Up très girly : pour les parisiennes et autres banlieusardes (ou touristes en goguette), le comptoir Kiko, sis passage du Havre. Côté make-up, je ne sais pas, mais côté vernis, rapport qualité/prix (3.90 euros), topissime. Enfin je sais tout ça depuis que j'ai découvert ce blog-là. J'ai jamais eu de si jolis ongles !

Et big Up de chez big up : les soldes qui commencent demain. Suivi du down de chez down : l'état de mon compte en banque, avant l'ouverture desdits soldes. No comment... 

Voilà, une année toute fraîche qui s'annonce, fraîches comme mes joues sur la photo qui suit. Il paraît que j'ai la même tête qu'à mes 8 ans sur cette photo... J'adore !!

Soyez vous-même, c'est tout le mal que je vous souhaite en ce début d'année. 

A très vite.

Le cheveu au vent ne va pas à tout le monde... (oh, quel joli foulard ! ;-)