vendredi 18 août 2017

Sláinte Mhaith ou comment j'ai foulé la terre de mes ancêtres... (Vieux billet datant de près de 2 ans et non publié)

L'Irlande, ce pays où même les mannequins sont roux...
Ah l'Irlande... Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours entendu ma grand-mère et mon père mentionner nos origines irlandaises. On ne sait pas trop de quel coin elles nous arrivent exactement ni à quel rang de mes ancêtres cela remonte, mais c'est comme ça, du sang gaélique coule apparemment dans mes veines.
Petit détail, mais qui a son importance tout de même, je suis née rousse, voire blond vénitien, et constellée de taches de rousseur. Si on se réfère au grand maître Wikipédia, " les roux constituent approximativement 4 % de la population européenne. L'Ecosse a la plus grande proportion de personnes rousses ; 13 % de la population a les cheveux roux, et environ 40 % des habitants portent le gène récessif porteur de la rousseur. L'Irlande a la deuxième proportion la plus importante ; presque 10 % de la population irlandaise a les cheveux roux, auburn ou blond vénitien ". Ah oui quand même ?! ça se confirmerait donc...

Je ne sais pas si, en ajoutant à tout cela l'écoute intensive de rock UK, de U2, des Pogues, Sinead O'Connor et plus récemment des Strypes, cela peut conforter mes origines, mais ce qui est sûr c'est que cela commence à faire un bail que mes oreilles, elles, résonnent irlandais.

Alors, après 47 ans de doutes (ah quand même...) il a fallu que j'aille voir, me rendre compte. Que j'aille vérifier si mes entrailles vibraient au son de la musique celtique.
La réponse ? C'est avec Michel en fond sonore que je vous la livre (" Terre.... brûlée... au vent... des landes de pierres... autour... des lacs... c'est pour les vivants...") (ne me remerciez pas...). Si ça a vibré au fond de moi ? Et comment ! Si le sang des vikings n'inondent pas mes capillaires, que je sois brûlée sur le bûcher.

Nous sommes donc partis tous les trois quatre jours à Dublin pour les fêtes de Noël.
Il a plu bien sûr... et nous avons accueillis la seule journée ensoleillée comme un cadeau du ciel.

J'ai enfin compris d'où venait ce côté fêlé assez flagrant chez moi (et chez ma soeur et ma fille aussi... je vous aime).
En Irlande, il faut savoir que : 
- Ces gens se baignent tous (du moins ceux qui habitent près des côtes), quel que soit leur âge, le 25 décembre dans une eau avoisinant les 10°, pas plus...
- Vous pouvez faire 50 km sans apercevoir une maison et, au milieu de nulle part, apercevoir un sapin de Noël décoré de boules et guirlandes sur le bord de la route...
- Pour Noël, les Irlandais décorent leur voiture de bois de rennes en peluche sur chaque portière avant...
- Ces derniers portent presque tous également, entre le 24 et le 26 décembre, de ravissants bonnets de Père Noël... y compris les personnes les plus " fashion ", ce qui leur confère un look très très particulier.

Et sinon, ce que je retiendrai de l'Irlande :
- la première gorgée de Guiness qui vous donne l'impression de manger de la tourbe...
- le goût incomparable du vrai irish cofee et la légère brûlure qui s'en suit dans votre gorge
- l'âpreté du thé irlandais... Je comprends pourquoi il rajoute du lait
- je crois que je pourrai vivre ma vie entière dans un pub à y écouter de la musique traditionnelle. La joie qui y circule est assez dingue (l'alcool peut-être ? oui mais pas que...)
- la générosité et l'hospitalité des Irlandais
- Même les mannequins dans les vitrines sont roux...
- les hommes sont beaucoup mieux sapés que les femmes, mais je n'ai pas bien compris pourquoi...
- On y trouve encore beaucoup de disquaires et ça c'est vraiment chouette
- ça transpire le rock/punk UK, les Harrington et les Dock's encore un peu partout et ça c'est encore plus chouette !
- j'ai surtout retenu que U2 donne tous les ans un concert de charité dans les rues de Dublin le 24 décembre au soir.. que je ne l'ai su que le lendemain... et que nous étions arrivés le 24 dans l'après-midi....

A retenir toutefois, je vous déconseille une première visite durant les fêtes de fin d'année. Les 25 ET 26 décembre sont fériés, et la plupart des musées de la ville sont fermés durant toutes les vacances de Noël, dont la fameuse bibliothèque de Trinity College (un grosse frustration pour ma part...)

Pour finir, cela ne fait plus aucun doute quant à mes origines irlandaises. Vous connaissez cette impression d'arriver quelque part et de vous sentir à votre place ? J'ai ressenti ça là-bas.

A très vite my sweet Ireland.

Prenez-vous soin de vous.







mercredi 12 août 2015

Et découvrir la Corse... enfin

La plage de Roccapina
Dans ma "To Do List" des trucs divers et variés à faire avant de mourir (je suis l'optimisme), découvrir la Corse figurait en bonne position, les récits des copains/copines, et surtout de Caroline, ayant fini de me persuader que ce coin-là de la France ressemblait à s'y méprendre au paradis.
Eh bien si le paradis ressemble à ça, je veux bien trépasser un tout petit peu plus tôt (message à la grande faucheuse : j'ai dit UN TOUT PETIT PEU plus tôt).
Les vacances côté Méditerranée (je parle de la côte, pas de l'arrière-pays) n'ont jamais été pour moi synonyme de joie et de douceur de vivre :
-  je suis née rouquine avec une peau laiteuse, et le soleil là-bas me brûle plus qu'il ne me hâle (je suis  donc complètement has-been dans cette région) ;
- sans tomber dans le cliché, j'ai quand même un peu de mal avec le look cagoline et tout ce que cela peut drainer (décapotable, débardeur et grosse chaîne au cou.... ok j'exagère un peu) ;
-  j'aime tout ce qui est sauvage et préservé (forcément ça le fait moyen) ;
-  sans compter que la simple évocation d'un après-midi à la plage s'apparente pour moi à un cauchemar  : trop de monde, trop de bruit, je m'y ennuie à mourir, et rester tout un après-midi sous un parasol, même avec un excellent bouquin, n'est pas franchement ma vision rêvée des vacances.
- et j'oubliais le retour depuis quelques années de ma meilleure amie, aka la lucite estivale bénigne (ceux qui ne comprennent pas ne connaissent pas leur bonheur).
Rajoutons à cela la réputation tenace des Corses en matière de savoir-vivre et de machisme, ce n'était donc pas gagné d'avance...
Mais voilà, dire que j'ai adoré la Corse est un faible mot. Je crois bien que j'en suis tombée amoureuse. Comme beaucoup certes, mais au moins maintenant je comprends ce qu'ils ressentent. Je comprends mieux également les amis que nous y avons retrouvés (et ceux qui le sont devenus) et pourquoi leurs yeux pétillent rien qu'à l'évocation de Roccapina, Cupabia ou Campomoro, voire même de Corsica Ferries....
Nous avons donc planté notre tente tout près de Propriano, dans un camping tout simple, sans animation sans rien, mais hyper agréable, avec une vue de la piscine à couper le souffle et surtout un restaurant proposant une cuisine locale originale et merveilleusement savoureuse.
J'aime décidément camper, ça doit venir de mes années colo. Ou de mon côté Woodstock. J'aime me lever tôt et voir le camping se réveiller tout doucement ; je n'ai aucun problème avec le partage de sanitaires ou de douche, ni de faire ma vaisselle en plein air ; et je surkiffe d'avoir l'impression de dormir dehors. Bref, je ne sais pas pourquoi, c'est comme ça, mais je vois bien que certains ne comprennent pas bien...et ça me donne le sourire.
De ce séjour, j'ai adoré les odeurs du maquis, le regard fier de Corses, passer d'aiguilles acérées à des plages magiques, partir tôt avec les copines, armées de masque et de tuba, à la recherche de poissons multicolores tout près des rochers ; le fait que là-bas, tout se mérite : derrière chaque cascade il y a 1/2 de marche, derrière chaque crique un chemin de terre digne du Paris-Dakar. A tout cela se rajoute des soirées mémorables sur la plage et de bien chouettes rencontres, et je peux affirmer que oui, j'ai touché du doigt le paradis.

Quelque part lors de montée vers le " Trou de la bombe ", aiguilles de Bavella

Mon ami le parasol

Fou-rire de filles
Elle est pas à tomber la vue de la piscine ?

Une demi-heure de marche mais la récompense vaut le détour...

La montée vers Bonifacio

La mer comme on l'aime : 28° en permanence et transparente

A très vite.





La Parisienne au pays du foie gras change de nom

Ciel bleu en vue
J'avais très envie depuis un moment de reprendre ce blog, d'y être plus présente et surtout plus régulièrement, de raconter cette nouvelle vie parisienne. Mais son nom ne collait plus et "le Foie gras est revenu à Paris" était déjà pris (nan, je déconne).
Alors voilà, merci d'accueillir La Fille du Premier, titre d'une chanson de l'auteur de mes jours.
Ce sera comme avant, mais plus souvent.

A très vite

jeudi 20 novembre 2014

Il était temps...

Si parfois la vie nous réserve quelques longueurs, on ne peut pas dire que ce fut le cas de la mienne tant ces deux dernières années auront été celles des grands changements.
La fameuse crise de la quarantaine n'est pas forcément en tous points négative. Même si, personnellement, je l'ai prise en pleine face et de façon plutôt douloureuse, elle m'a permis d'accoucher de vrais bilans, de me rendre compte que oui le temps passe et très vite d'ailleurs, et qu'il était temps de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière et d'aspirer enfin à ses envies profondes.

Je vous ai laissé en février 2013 dans le fin fond du Périgord, toute fraîchement licenciée, dans l'attente d'une formation, un peu dans le brouillard et pas franchement à l'aise dans mes baskets, hésitant entre élever des oies (nan je déconne) ou repartir sur les bancs de l'école.

Et j'ai opté finalement pour la deuxième solution. Je suis partie en formation en région parisienne passer un titre professionnel de niveau bac+2, moi qui me suis arrêtée au BEPC avec une vague première année de BEP dactylo (parce que "ça te servira toujours de savoir taper à ma machine"). Huit mois dans une chambre d'étudiante de 8m2 dans un quartier plus que chelou de Créteil, sans chauffage (ou presque), le bonheur des douches ET toilettes collectives, les 10 h de train tous les week-ends pour retrouver mari et fille. Eh bien vous savez quoi ? J'ai adoré cette parenthèse malgré le sentiment de mettre en péril ma vie de famille. La soif d'apprendre et surtout le fait de vivre cela à Paris ont été plus forts que tout. Je savais que c'était le début d'une nouvelle aventure, même si le contenu était encore un peu flou.

Ensuite, pour faire court, j'ai obtenu mon diplôme en novembre, trouver un travail sur Paris en décembre, pris un studio dans la foulée en attendant que mon jules me rejoigne en mars, puis ma louloute restée chez son papa jusqu'à la rentrée de septembre dernier.

Voilà. J'ai reussi mon pari : rattraper 5 ans d'études en 8 mois, revenir sur Paris tout près des personnes qui me manquaient, trouver un boulot et retrouver un équilibre (toujours un peu bancal parfois), mais je suis de retour chez moi et ça c'est cool !

N'oubliez jamais vos rêves et donnez vous les moyens d'y parvenir, des fois ça marche !

Alors Parisienne et sans foie gras, vous me suivez toujours ? (va falloir changer le nom de ce blog...)

A très vite

vendredi 22 février 2013

Le vague à l'âme


Marylin ou la mélancolie...



Oui, je sais, un billet tous les trois mois, " peut mieux faire ".... Mais c'est un peu ce qui a toujours été écrit sur mes bulletins scolaires, donc je ne change pas finalement ou si peu...

J'étais partie pour écrire un billet léger sur la mode, mes envies de rayures eighties (qui font bien marrer mes copines), de douceur(s) en tout genre, de soleil bien évidemment, et puis à quoi bon faire semblant quand, à un moment donné, tout devient pesant... Oh rien de très grave, juste l'accumulation d'événements qui font que l'on avance plus ou très lentement, que chaque pas est si lourd.

Comme se prendre en pleine face que vieillir n'est pas forcément une jolie chose, que lorsque cela s'accompagne de cette saloperie de maladie qui grignote la mémoire jour après jour, c'est juste l'horreur. Voir ma grand-mère s'enfoncer dans la folie, elle que mes amis surnommaient il y a quelques années encore Supermamy, c'est révoltant et terriblement injuste. Et même si j'ai longtemps souffert de sa " chape " monstrueusement étouffante, la voir s'étioler et sombrer dans la démence me ronge les tripes. Et lorsque, par la force des choses, on se retrouve seule ou presque à gérer tout cela, le sentiment d'injustice se renforce encore plus.

Alors quand vient s'ajouter à cela un licenciement pas franchement attendu, une formation en attente, des choix importants pour l'avenir à prendre, le tout dans ce que les psys appellent si gentiment " le milieu de vie ", disons que cela explique sûrement cette impression de brouillard dans ma tête et d'obstruction d'horizon.

Je sais qu'après la pluie vient le beau temps, qu'il faut que je trace mon chemin, toujours et encore. J'ai appris à être solide, à me battre, je sais sur qui je peux compter, c'est juste qu'il y a des périodes dans la vie plus difficiles que d'autres, celle que je traverse en ce moment en fait partie.

Mais la perspective de quelques chouettes week-ends, notamment un retour au Pouliguen qui s'avère riche en émotions, de dîners entre amis à parler de nos conneries de mômes, du mariage de mon amie d'enfance, me permettent d'envisager un coin de ciel bleu, de mettre une fois de plus un pied devant l'autre et d'amorcer un semblant de sourire qui, paraît-il, me va si bien...

C'était le billet relou du lundi aprem... promis le prochain, on parlera rock et fringues.

A très vite.

PS. un bisou à ma thaïlandaise préférée qui va retrouver le soleil et la chaleur dont elle a tant besoin. On publie toutes les deux un billet tous les trois mois environ, à 24 h d'intervalle, sans concertation aucune, avec un ras-le-bol similaire. On serait pas un peu soeur par hasard ? ;-) Enjoy ma belle !!!!

jeudi 6 décembre 2012

Envie de listes


De quoi illustrer mon propos sur les films incontournables...

" La liste de mes envies " (Grégoire Delacourt).... Ce fut finalement une lecture décevante, si ce n'est de constater ce plaisir que l'on peut avoir à faire des listes, des "to do", des "ne pas oublier", des "penser à...". Les miennes ressemblent plutôt à celle de Rose (ici), du vrac, du grand n'importe quoi, sans ordre, jetées là comme ça, car j'ai un peu  de mal avec les priorités...
 
Alors certes, je pourrais faire un billet psy sur le décryptage du besoin d'établir des listes, comment vivre sans... mais non. Là, tout de suite, dans ce blizzard périgourdin (non non je n'abuse pas), c'est plutôt Epicure qui m'inspire... Et ma liste d'aujourd'hui, elle ressemble à ça :
 
- me préparer un thé Tea Tonic de Néo T (maté, thé vert, gingembre, cannelle, cardamone, huile essentielle d'agrumes), juste une méga tuerie, ou éventuellement un Pleine Lune de chez Mariage Frères ;
 
- en me forçant un peu, préparer des muffins à la framboise, à manger juste tièdes...
 
- ou alors me préparer une assiette de fromage accompagnée d'un très bon vin, un Gevrey-Chambertin tiens par exemple ;
 
- prendre un bain (oui je sais, c'est pas très écolo) avec plein de mousse et souffler dessus bien sûr, ou alors se faire une barbe avec... ;
 
- envisager de manger l'assiette de fromage et les muffins, en buvant un thé ou un verre de vin dans le bain : risqué mais possible... ;
 
- revoir Love Actually, échouée sur le canap', enroulée dans un plaid bien moelleux, rien que pour le déhanché de Hugh Grant sur les Pointer Sisters... (bon ça marche aussi avec un autre film hein ! genre Magic Mike et le très pénible Channing Tatum... oucchhh) ;
 
- manger des Mon Chéri jusqu'à en être saoûle (c'est possible ??? indigestion probable avant...) ;
 
- me réveiller avec le corps de Laetitia Casta dans cette p***** de pub H&M... (oui bon ok, ça c'est la liste " fantasmes ") ;
 
- écouter Sinatra, Bruno Mars, Madeleine Peyroux, AC/DC, Cat Power et Chaka Khan... L'ordre m'importe peu....
 
- me faire une virée Paris by night juste pour les décos de Noël et faire des grands " oh c'est beau " comme à 6 ans ;
 
- aller boire un mojito entre frangines, aller manger un burger de la mort au Comptoir de Brice avec un fougueux pilote ;
 
- aller à un concert, repeindre ma chambre en vert, boire de la vodka, aller chez Ikéa... Oui bon c'est pas de moi mais c'est juste tout à fait vrai, sauf la chambre en vert peut-être...
 
- Ah oui j'oubliais, pour le Père Noël : un sac Billy de Jérôme Dreyfuss (un M serait parfait), noir bien évidemment, une montre (vintage genre Casio 80's !!), une bouteille de Romanée-Conti (peu importe l'année bien évidemment, vu le prix), les boucles d'oreilles qui vont avec mon magnifique collier Izzy Go, les fesses de Shakira transposées sur les miennes. Pour le reste, je peux envisager d'attendre l'année prochaine.
 
Et vous, vous avez envie de quoi en ce moment ???

mercredi 1 août 2012

Combi forever


N’en déplaise à certains, ma passion pour les Combis ne date pas d'hier. Conçue sur les barricades, je dois avoir le gêne '' wild life '' en moi (certes, bien enfoui parfois…)

Comme la plupart des gosses, la simple vue d’un camping-car m’a toujours mise en transe. Je me souviens qu’à l’époque, lors de nos virées mensuelles au Carrouf de Gennevilliers, il y avait sur le parvis une expo permanente de ces camping-cars tous plus beaux les uns que les autres. Mon grand bonheur était de pouvoir monter dedans. Et là, c’était le paradis…

Et puis mon père a possédé un van Toyota dans les années 80, que je me plaisais déjà à imaginer aménagé pour les vacances… même si, à l’arrière, mon estomac y était fort malmené…
 
Puis en grandissant, vers 20 ans, envisager de partir en vacances là-dedans, c’était juste plus possible…trop papy-mamy.

La trentaine approchant, j’ai découvert les Combis. De toutes les couleurs, dodus, vintages à souhait, ils correspondent bien mieux que leurs grands-frères à l’idée que je me fais des escapades, à savoir pouvoir me barrer n’importe où et n’importe quand, sans rien avoir à demander à personne ; un chez-moi concentré dans un minimum de place, et avec ce petit esprit babou qui me plait bien.
En fait, je crois que je suis à l’inverse des autres, plus je vieillis plus j’aime la promiscuité, le camping (oui oui, bien équipé j’adore ça !!) et la sensation de liberté. Mais cette dernière n’a rien à voir avec l’âge, je vous l’accorde…

Mais c’est que maintenant, la passion devient dévorante…Je suis devenue quasi incollable sur les T2, les Split, les Bay Window, les Transporter. Dès que je croise le Saint-Graal, je salive, je suis haletante, fébrile, tremblante, comme en manque… IL M’EN FAUT UN !!! A nous les meetings, les échanges entre '' combistes '', les repérages et surtout les économies… car posséder un Combi, ça se mérite !! Alors je vais être très sage et continuer de mettre des sous de côté dans mes bas (de laine).

Les photos qui suivent ont été faites le week-end dernier en Bourgogne, à Fley, lors du French VW Bus Meeting, gros rassemblement de Combis de 1950 à 2005, où nous devions en profiter pour faire la connaissance de Fred et Marlène Sellier qui sont partis un an faire le tour d’Europe en combi (puis une partie de l’Asie mais sans Combi) avec leurs trois enfants. Pas de bol, ils ont eu un coup dur de dernière minute et n‘ont pas pu venir… Mais ce n’est que partie remise, c’est sûr !!

Là-bas, nous avons eu chance d’échanger avec des gens adorables, passionnés, d’une simplicité qui fait vraiment chaud au cœur. Et surtout qui ne se prennent pas (ou plus) la tête. Vraiment un chouette week-end (à part la pluie…. cette chienne).

Mon Combi, je l’aurai un jour, je l’aurai….







P.S. : vous pouvez découvrir le périple de la famille Sellier sur leur blog : http://lacombimaison.over-blog.com/

Et pour rester dans l'ambiance, on écoute ça.

A très vite.